Fahrenheit 451 – Ray Bradbury : La critique
/!\ Cet article contient des spoilers /!\
Résumé
Résumé
"Il parait qu'à une époque, les
pompiers avaient pour mission d'éteindre les incendies et protéger la
population de ceux-ci. Cela est probablement une légende urbaine. Aujourd'hui,
tout le monde sait que le rôle des pompiers est de bruler les livres, tous les
ouvrages encore existants. Posséder un livre est un crime et fait de vous un
hors-la-loi.
Mais Guy Montag, pompier de son état,
commence à croire qu'il a existé autre chose avant ce monde où les plaisirs se
doivent d'être consommés au plus vite, et en quantité aussi considérable que
possible…"
Dès le début, je me suis plongée dans
ce roman qui, bien que paru à la fin des années 50, est assurément en avance
sur son temps.
En effet, certains éléments de
l'histoire renvoient à notre époque actuelle. Ne vivons-nous pas à une ère où
les plaisirs éphémères, technologiques, et parfois peut-être vide de sens sont
par moment trop mis en avant au détriment de ce qui compte vraiment?
Bien sûr, ce n'est pas extrême comme
dans l'univers décrit par Bradbury, mais la ressemblance fait parfois sourire.
J'ai eu à certains moments un peu de
mal à ne pas sauter quelques phrases, du fait de répétitions parfois trop
marquées, mais c'est dans l'ensemble une lecture que j'ai vraiment appréciée.
J'aime en général les romans
dystopiques et là, ça n'a pas manqué, j'ai aimé l'ambiance. Le changement
d'état d'esprit et la remise en question de Montag sont bien menés et Farber
est un personnage que j'ai beaucoup aimé.
N'oublions pas la jeune Clarisse, qui
a connu un destin tragique et qui clairement a tenu une place de haute
importance de le récit, même si partie trop tôt.
J'ai juste été laissée sur ma faim
quand j'ai eu terminé le roman. J'aurai aimé savoir si, plus loin dans le
temps, une rébellion aurait éclatée, une révolution aurait-elle été menée.
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